Un effervescent en Provence ,un projet

Aout 2012, Projet d'un rosé effervescent en Provence.

La Provence est la 1ère région productrice de vins rosés.

Cela fait un petit moment, qu'elle réfléchit à la possibilité de réaliser des rosés effervescents. Avec l'aide du Centre du rosé et de différents partenaires, elle a effectué des tests, pour créer un effervescent qui ressemble au « vin rosé tranquille provençal », en conservant un maximum de fruité et de rondeur... Des caractéristiques qui sont importantes pour l'image des vins de la région...

Aussi pour fabriquer un tel vin, une nouvelle méthode de vinification fût testée, la méthode « provençale ». Inspirée de la méthode traditionnelle, elle varie légèrement.

En quoi cela consiste-t-il ?

Dans un premier temps, on vinifie les rosés tranquilles, mais pas la totalité des moûts. Une partie, partiellement ou non fermentée, sera réservée.

La raison de ce choix, maitriser le taux d'alcool volumique afin qu'il ne soit pas plus élevé que sur les vins tranquilles.

D'après leur test, la méthode traditionnelle augmenterait de trop le volume d'alcool, après la seconde fermentation en bouteille.

La seconde étape est la prise de mousse. Pour se faire, le moût réservé fût ajouté aux vins rosés, puis le tout fût mis en bouteille, pour la seconde fermentation en bouteille.

Cette méthode « provençale » se différencie de la méthode traditionnelle, parce que la totalité des moûts ne sont pas fermentés, et que la seconde fermentation en bouteille s'effectue sans ajout de liqueur de tirage, ici remplacé, par le moût de raisins frais, qui fût réservé.

Comme pour la méthode traditionnelle, les bouteilles seront mises sur latte, pour l'élevage, sa durée n'étant pas encore définie, elle fût de 3 à 6 mis sur les précédents essais.

Au-delà de l'idée et de l'envie de faire des rosés effervescents, la région entreprit une étude pour savoir, si cela valait la peine de lancer un tel projet. Parce que les résultats furent optimistes sur le potentiel commercial, les tests commencèrent. Aujourd'hui, ces vins « tests » peuvent être commercialisés sous le nom de « Vin Mousseux de Qualité », en attendant une éventuelle appellation. Le Centre du rosé et ses partenaires travaillent encore sur le cahier des charges de cette production, pour pouvoir le proposer prochainement à l'INAO, afin d'obtenir l'AOC.

L'avez vous vu?